texte Naomi Wallace
traduction Dominique Hollier
mise en scène, scénographie Tommy Milliot
Quelque chose en nous de Kentucky
1977 : dans le sous-sol d’un pavillon d’un « possible Kentucky », quatre adolescents décident de protéger l’un d’entre eux, Acton, qui est persécuté au lycée. Trois d’entre eux se retrouvent quatorze ans plus tard, tandis qu’Acton vient de se suicider. Traduit d’un texte écrit en 2015 par l’auteure américaine Naomi Wallace, La Brèche juxtapose deux époques, et, via une double distribution, entrecroise corps d’adolescents et corps d’adultes au plateau. Dans la scénographie épurée de Tommy Milliot, le spectateur découvre petit à petit les défis cruels qui ont construit la relation de ces jeunes gens. Révélation d’Avignon 2019, le spectacle explore le réalisme cru de l’écriture de Wallace et se fait le reflet d’une certaine Amérique.
avec
Lena Garrel
Matthias Hejnar
Dylan Maréchal
Roméo Mariani
Aude Rouanet
Edouard Sibé
Alexandre Schorderet
dramaturgie
Sarah Cillaire
lumières, régie générale
Sarah Marcotte
son
Adrien Kanter
conception, construction décor
Jeff Garraud
Assistant mise en scène
Matthieu Heydon
Spectacle créé en juillet 2019 au Festival d’Avignon. Production MAN HAAST. Coproduction Festival d’Avignon, Pôle Arts de la Scène Friche La Belle de Mai (Marseille), Centquatre-Paris, Théâtre Joliette Scène conventionnée pour les expressions et écritures contemporaines (Marseille), Théâtre
du Bois de l’Aune (Aix-en-Provence). Avec le soutien de Artcena, Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur, Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Département des Bouches du Rhône, Ville de Marseille, Spedidam, Fondation FACE, Fonds d’Insertion pour jeunes artistes dramatiques. Avec l’aide de Nanterre Amandiers Centre dramatique national, Théâtre Ouvert Centre national des dramaturgies contemporaines (Paris), Montévidéo Centre d’art (Marseille), La Fabrique (Ateliers décors) du Théâtre des 13 vents Centre dramatique national Montpellier. Avec la participation artistique de l’Ensatt. Texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale. © photo : Christophe Raynaud de Lage