« Dans l’espace scénique, des vêtements. Et la comédienne s’en pare, s’en déleste, elle change de peau, elle s’adapte, prend une forme, puis une autre. Et d’identité en identité, la révolte gronde de plus en plus, entre colère et dépit, à travers un grand voyage existentiel qui change de pays, de ville, de milieu socio-professionnel, de milieu familial… Quoiqu'il arrive, elle est dans l’action, elles sont dans l’action, car la passivité, l’immobilité, ce serait la mort. Et la pièce de théâtre devient un tourbillon hyperactif à la recherche d’un idéal, d’un but, d’une transcendance. Le caméléon refait le monde, elle retapisse tous les murs de sa vie, avec le volume et l’amplitude de ceux qui croient que tout est possible. »